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Le Journaling : une porte d’entrée vers la liberté intérieure ?


Écrire est plus qu’une passion : c’est une nécessité et un moyen de retourner à soi dans ce monde tumultueux où l’on est constamment tourné vers l’extérieur. Je vous fais une confidence : tenir un journal pendant mon adolescence a été un baume au cœur, un vrai soulagement. Je passais à l’époque par une période extrêmement douloureuse et l’écriture fut mon seul refuge.


Depuis quelques jours, j’écris plus souvent que d’habitude. Les débuts du confinement y sont sûrement pour quelque chose. Ces moments par lesquels nous cheminons aujourd’hui sont assez déroutants et inconfortables émotionnellement. Le confinement peut être parfois source d’angoisse, de peur voire même l’espace-temps pour raviver certains souvenirs douloureux.


Pourquoi est-il donc si important d’écrire et de tenir un journal quotidiennement ?


A partir de cet article, je tenterai de vous livrer ma propre expérience avec le ‘journaling’ en partageant avec vous quelques astuces qui pourraient vous faire du bien. Et si l’expérience vous tente, vous pourrez commencer par tenir un journal pendant une semaine et voir ce que cela vous apporte. Il sera donc davantage question de parler des vertus thérapeutiques de l’écriture.


L’acte de penser est commun chez tous les êtres vivants : oui il a été prouvé que même les animaux avaient leurs capacités de raisonnement et de discernement. Néanmoins, nous, êtres humains, avons tendance à beaucoup réfléchir et lorsque notre mental est engagé dans un dialogue interminable et stérile cela s’appelle : ruminer. Vous savez quand vous essayez de refaire le monde dans votre tête ? de penser à ce qui risquerait d’arriver si X chose ne se concrétisait pas ? ou ce que Y penserais de vous si jamais vous réagissez de cette manière, ou ce que vous deviendrez dans 2 ans si jamais vous optez pour X ou Y choix.


Enfin bref, la bonne ou mauvaise nouvelle c’est que nous n’y pouvons absolument rien car ce mouvement continuel de notre cerveau est normal et les myriades d’idées et de pensées qui en émanent le sont aussi. Depuis quelques années, les scientifiques et professionnels de la santé mentale parlent plutôt de régulation de l’effervescence de nos pensées. Pour ce faire, plusieurs canaux sont conseillés comme : le yoga, la méditation de pleine conscience, les activités manuelles (jardinage, poterie, couture etc.) et tenez-vous bien : l’écriture. L’écriture est un bon antidote contre les ruminations et les inquiétudes que nous pouvons traverser.


Lors de ce moment de confinement n’hésitez pas à prendre une feuille blanche et un stylo et vous poser quelques instants pour répondre à ces questions : comment je me sens présentement ? quelle est ma météo intérieure ?

Écrire à la main (surtout) libère les pensées et permet d’y voir plus clair. Cet acte de prendre un moment pour mettre à plat nos dialogues intérieurs est bénéfique pour nous. Car c’est cela ce qui nous embrouille souvent : lorsque nous fusionnons avec nos pensées, nos ruminations ou nos expériences douloureuses.


Écrire n’est pas seulement un moyen de soulager ces maux mais c’est également une belle occasion de recenser ce que l’on a et d’en être pleinement reconnaissant : la santé, une famille qui nous supporte, un partenaire exceptionnel, des amis en or, de belles rencontres en chemin, les petites et grandes victoires que l’on arrache à la vie... Voyez, on tend souvent à oublier toutes ces belles choses et le fait de les écrire nous permet de les conscientiser et d’exprimer la gratitude de les avoir. Ce confinement est d’ailleurs la preuve irréfutable que rien n’est permanent ni acquis.


Enfin, avoir comme allié un journal c’est être complément libre de raconter ses pensées, ses délires, ses contradictions, ses rêves et fantasmes les plus fous.

C’est un territoire de liberté ou l’on n’est aucunement jugé.

C’est un espace d’expression inouïe ou l’on se parle, s’auto-analyse, se panse, se rencontre.

C’est un moment de complicité à savourer quotidiennement accompagné d’une bonne tisane pour laisser aller les lourdeurs de nos journées.

Il ne promet pas de miracles mais oserons nous lui accorder le bénéfice du doute. Peut-être est-ce un premier pas vers la connaissance de soi et la liberté intérieure ?


Et si vous commenciez tous les jours par vous déposer pendant 15 minutes. Qu’en dites- vous ?


Avec tout mon amour,

SB


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