Comment rester infaillible devant la beauté de la cité Romaine ? Comment résister à la gastronomie locale ? Comment ne pas se retourner sur ces personnes ‘sapéscommejamais’ ? Plus sérieusement, c’est l’une des villes européennes où il est très agréable de marcher pour découvrir ce musée à ciel ouvert, se délecter de la beauté de l’architecture antique romaine et de la gastronomie locale. A cet effet, je vous propose mon périple de 3 jours dans la capitale italienne. Si vous y êtes pour peu de temps, ne vous enfermez pas dans des galeries, mais munissez-vous plutôt de bonnes chaussures et allez à la découverte de ce petit bijou d’histoire.
Dès le premier jour, je voulais absolument visiter ce monument qui m’as tant fait rêver pendant mes cours d’histoire de l’art ; La basilique San Pietro in Vaticano, connue sous le nom de Saint Pierre du Vatican. Construite sous le règne de Constantin, ses architectes les plus éminents furent Michel Ange, Bramante et Le Bernin. Je fus estomaquée par la beauté des peintures et représentations, mais surtout par la grandeur du dôme dont la hauteur s’élève à plus de 136m. Ouverte sur la place Saint Pierre, elle est située dans le Vatican ; le plus petit état au monde, dont le musée est également à visiter (Gratuit le dernier dimanche du mois). Avec un peu de chance, vous pourrez même apercevoir le pape François donner son discours du haut de son balcon ; un vrai moment de quiétude dans un des endroits les plus importants du catholicisme.
Après tant d’émotion et de religiosité (Rires), il est vivement conseillé de marcher vers le quartier Trastevere, l’un des endroits bobos et artistes de la ville ou vous pourrez manger les plus succulentes pâtes traditionnelles aux moules, des pizzas atypiques et des Tiramisus exquis ; un vrai orgasme culinaire : J’ai nommé le restaurant ‘TONARELLO’.
Pour se loger à Rome, il faut plutôt voir du côté de la Gare Termini, depuis laquelle tout est accessible ; monuments, places, restaurants et vraiment pratique si vous comptez bouger dans d’autres villes italiennes .Dans cette capitale, il est si bon de se balader dans les petites ruelles, arpenter les hauteurs des ponts et s'arrêter pour goûter aux fameuses glaces italiennes ; celle que j’ai préférée même si la queue était assez longue s’appelle ‘Venchi’, très célèbre pour sa fontaine de chocolat, MAMAMIA.
A Rome il ne faut surtout pas rater le Colisée, une merveille grandeur nature d’un des plus beaux amphithéâtres au monde, pouvant accueillir jusqu’à 75.000 spectateurs. Tenez-vous bien, le panthéon devant lequel je suis restée littéralement sans mots et bien plus majestueux que son homologue parisien, qui en est d’ailleurs une imitation. Pour flâner dans la ville, je vous conseillerais la Villa Borghese, un des plus beaux parcs de Rome regroupant plusieurs musées où il est possible de croiser joggers, étudiants en architecture ou simple curieux comme nous. D’ailleurs, la surprise fut la découverte d’un chouette zoo : le Bioparco, à l’intérieur duquel je suis ressortie totalement enchantée. Ça vous plonge en enfance, et c’est tellement bien aménagé qu’on veut y voir une panoplie d’espèces animales. De plus, les écosystèmes sont très bien intégrés puisque d’une ambiance savane, il est possible de passer à l’espace humide reptilien, ou aller faire coucou à nos amis les Girafes.
Sinon les places à Rome sont également magnifiques ; la Piazza Di Spagna, la Piazza di República, la Piazza Barberini pour faire des emplettes ou encore La Piazza Navona avec ses trois fontaines. Sans oublier la célèbre Fontaine de Trevi, à faire plutôt le soir pour profiter du lieu, et dans laquelle se perpétue encore la fameuse tradition du jet de pièces accompagné d’un vœu. Autre petite anecdote, pour les petites bourses, faites-vous plaisir dans les fours traditionnels qui vendent de succulentes tranches de pizzas et des pâtisseries locales bon marché.
Après Rome, la destination choisie pour les 3 jours restants fut Napoli, par soucis de temps mais également parce qu’on m’a dit que c’était complétement différent de la capitale, qu’on y mangeait les meilleures pizzas d’Italie, et qu’il y avait moyen de nager dans les eaux turquoise de la côte Amalfitaine. D’ailleurs, dès qu’on arrive à la Gare Napoli Centrale, on sent de suite la différence avec Rome ; ça parle fort, c’est spontané, une toute autre ambiance, architecture et manière de faire la ville. Pour ce qui est du transport, un train depuis Rome ne dépassant pas les 15 euros fait un trajet de trois heures jusque Naples, les paysages arpentées sont vraiment magnifiques. Quant au logement, il est préférable d’habiter pas loin du port ou de la piazza Garibaldi, endroit duquel vous pourrez visiter toute la vieille ville, qui ressemble vraiment à La Havane, tant la touche impériale espagnole est présente. De plus située pas loin du port, c’est plus simple pour prendre le ferry et visiter les îles à côté, Capri, Positano, etc.
Dès notre arrivée, nous sommes partis découvrir une pasticceria qui vendait des chaussons farcis et des pizzas napolitaines, c’était juste succulent et pas cher du tout. D’ailleurs, l’un des restaurants les plus mythiques de la ville s’appelle Da Michele, un vrai coup de cœur pour y avoir mangé deux fois, leurs pizzas gigantesques sont très difficiles à terminer et le service est d’enfer. L’autre particularité de Naples sont les petites maisons ouvertes, pignon sur rue ou il est possible d’y percevoir tout l’intérieur, on sent dès lors l’intimité et les rapports de voisinage plutôt familiers, si commode aux sociétés méditerranéennes. Après plusieurs jours de marche, faire une pause s’avérait nécessaire et pour cela, il n’y a n’avait pas mieux qu’une journée détente à la plage. A partir du port, le bus 140 vers Posilippo emmène vers des petits spots pieds sur mer, où vous pourrez flâner et bronzer toute la journée pour 20 euros de droit d’entrée.
On ne peut aller à Naples sans Visiter Pompéi, célèbre cité romaine enfouie sous le Vésuve, en l’an 79. La visite du site archéologique vous prendra entre 3h et 5h selon votre rythme et votre curiosité. L’on y découvre les fresques et peintures de ce qui reste des demeures, des ruines d’Agora et de forum romains, et mêmes des moulures de corps surpris par la Vésuve, un peu terrifiant. Ce site découvert au 17-ème siècle est depuis 1997 inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et est très bien entretenue, animé et bien rentabilisé avec des commerces et restaurants à l’intérieur. J’en ai eu un pincement au cœur pour notre patrimoine ancestrale, pas assez valorisé.
Pour finir la longue journée, on ne pouvait pas passer à côté du Vesuvio ; l’un des volcans les plus actifs au monde. A partir de Pompéi, il y’a un bus qui vous fait monter les 1000m d’altitude, et les 200 m restantes pour les plus courageux sont à parcourir à pieds pour admirer le cratère. De là s’offre à vous une vue panoramique sur la ville, la mer et les petits villages aux alentours. ‘Voir Naples et mourir’ disent les napolitains, mais ne surtout pas rater les couchers de soleil sur la promenade longeant le port, de quoi vous en mettre plein les yeux et le cœur.
A vos sacs à dos !!
